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Indian American Mouvement

L’American Indian Movement (AIM) est une association qui milite pour la reconnaissance des droits des amérindiens. Le mouvement est apparu sur la scène nationale avec l’occupation non-violente de l’île d’Alcatraz de 1969 à 1971, soutenue par le Black Panther Party.

L’AIM manifeste depuis sa création pour la défense des intérêts des amériendiens (Native Americans). Elle inspire un renouveau culturel, contrôle les activités de la police et coordonne des programmes d’emploi dans des villes et au sein de communautés rurales à l’intérieur des réserves sur l’ensemble du territoire américain. Elle apporte également son soutien à d’autres causes indigènes en dehors du territoire des Etats-Unis.

Depuis 1976, l’AIM demande la révision du procès d’un de ses militants, Léonard Peltier, condamné à perpétuité depuis 1976 pour le meurtre présumé d’un agent du F.B.I. dans la réserve de Pine Ridge.

Le récit de voyage en terre navajo publié en 1995 par Alain Jégou sous le titre Paroles de sables est dédié à Léonard Peltier.

La Beat Generation

La Beat Generation désigne un mouvement littéraire née au Etats-Unis à la fin des années 50 autour de quatre hommes : Jack Kerouac, Allen Ginsberg, Neal Cassady et William Burroughs.

Ces écrivains contestataires et révoltés dénoncent par leur écrits et leur mode de vie la société de consommation de leur époque, le fameux American Way of Life. Certains se droguent, mènent une vie de bohème et rejettent tous les tabous. Pour autant, ces auteurs sont en quête d’une vie plus « pure », plus spirituelle, loin de tout matérialisme, hypocrisie et superficialité.

L’œuvre emblématique de la Beat Generation demeure aujourd’hui encore Sur la route de Jack Kerouac publié en 1948. Ce livre marqua bon nombre de jeunes écrivains dès les années 60.

En éditant les écrits des auteurs de la Beat, la Librairie City Lights fondée par le poète Lawrence Ferlinghetti deviendra un haut lieu de ce mouvement.
City Lights publia dès 1963 le premier ouvrage de Claude Pélieu, seul poète français de la Beat.
Dans le courant des années 60, appelé beatniks par dérision, le mouvement de la Beat Generation furent récupéré, non sans malentendus, par le mouvement hippie.

Interview de Jack Kervouac par la TV canadienne

Revues et fanzines des années 70

Dans les années 70 de très nombreuses revues et fanzines consacrées à la poésie voient le jour. Souvent l’œuvre de passionnés, ces magazines ronéotypés sont le lieu privilégié de l’expression de la révolte et de la liberté de toute une génération de jeunes poètes dont Alain Jégou. Cette génération en révolte n’hésite pas à s’attaquer au écrivains établis et reconnus comme Alain Bosquet dans ce document :

Parmi les publications nées à la fin des années 60 et aux début des années 70, dans lesquelles sont publiés des textes d’Alain Jégou, on peut citer : Zone, Mai Hors, Saison, Dérive, Bunker, Le Sphinx et Ecchymose.









Le cut up

Le cut up est une technique littéraire aléatoire expérimentée par l’auteur William S. Burroughs. Un texte se trouve découpé au hasard puis réarrangé pour produire un texte nouveau. Des fragments d’autres auteurs sont parfois ajoutés aux portions découpées du texte original.

Claude Pélieu

Claude Pélieu est un poète et plasticien français né à Pontoise en 1934 et décédé aux Etats-Unis en 2002.
En 1963, accompagné de sa femme Mary Beach il s’installe aux Etats-Unis où il fréquente les écrivains de la Beat Generation.
On doit à Claude Pélieu et Mary Beach les premières traductions
françaises d’écrivains Beat comme William S. Burroughs, Bob Kaufman, Allen Ginsberg, Timothy Leary, Ed Sanders pour les éditions Bourgois.

Mais Claude Pélieu est aussi l’auteur d’une oeuvre poétique abondante ainsi que de nombreux collages. A Paris, il fut influencé par les surréalistes, puis, après ses rencontres avec les poètes beat, il adopte la technique du cut up avant de personnaliser son style. Il est considéré comme le seul poète beat français.