N comme Naviger

« Naviguer par gros temps, c’est toujours pénible et éprouvant, mais le pire qui puisse arriver dans ces sales conditions, c’est l’incident mécanique. Lorsque le moteur décide de se foutre en grève, le bateau est livré aux seuls éléments et tu ne peux plus rien maîtriser. La galère absolue ! Si tu ne peux pas réparer la panne, ta seule planche de salut, ce sont les copains, à condition que l’un d’entre eux parvienne à te rejoindre à temps pour te passer la remorque et vous ramener à terre, ton bateau, ton équipage et toi, avant que la mer ne vous becte tout crus. Ça nous est arrivé une fois, en panne de barre, dans un endroit particulièrement hostile puisque nous n’étions qu’à environ un demi-mille des falaises de l’île de Groix et que les vents nous poussaient vers la roche. Sans l’arrivée rapide d’un confrère qui était en pêche dans la zone, nous aurions été fatalement drossés à la côte. »

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