l’étrave dans le moisi des temps », et un lyrisme contemporain et salvateur balaie les mesquineries terriennes. Les membres se fièvrent et se tendent pour pénétrer le grand corps de la mer, « quand la nuit crisse/sous la lame de l’œil ».
Lorgner les étoiles, qui froissent l’âme, les éborgner aussi, joyeux compère du temps qui passe, faire étinceler les plumards de passage, boire irlandais au comptoir fugace, tutoyer l’infinie partance à bord du chalutier l’Ikaria, à la haute voltige de la mer demeurer fidèle... « un assemblage de vie/sauvage » somme toute.
Vivre comme on brûle. Malgré « l’indigo des plaies », être enfin total, liberté portée large autour du cou.
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